À Saint-Memmie et Saint-Martin-sur-le-Pré (Marne)

Union Dernières en date à se faire épingler pour leur discrimination à la restauration scolaire, les communes de Saint-Memmie (PCD) et Saint-Martin-sur-le-Pré (UMP) faisaient l’objet d’un article du quotidien régional l’Union, lundi 11 mars. Pour la première ville, « sous condition que les deux parents (ou le parent unique) travaillent, les enfants scolarisés peuvent bénéficier des services de la cantine scolaire ». Pour la seconde, « sont admis à la cantine, après inscription annuelle à la mairie, les enfants de plus de 3 ans dont les parents exercent tous les deux une activité professionnelle dans la limite des places disponibles ». Dans un droit de réponse publié sur le site de sa commune, le maire de Saint-Martin-le-Pré tente une explication : « c’est un règlement ancien qui n’a pas été modifié sous cette mandature ». Une discrimination ancienne deviendrait donc louable parce qu’elle est ancienne, une illégalité deviendrait légale par la force de l’âge ? Curieux. Annonçant avoir modifié son règlement, le maire se pose en victime, s’en prenant à l’article de presse. « Pourquoi le publier si vite, interroge-t-il, et ainsi jeter l’opprobre sur un élu et par conséquent sur son village ? » On serait tenté de se demander : « Pourquoi jeter l’opprobre sur des enfants exclus de services publics périscolaires du fait de la situation de leur parents ? » Suivre le lien pour lire l’article du quotidien L’Union, du 11 mars 2013, « Les enfants de chômeurs interdits de cantine ».
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